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575. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »

Il fait inventer les modes, la nouveauté et l’élégance dans les costumes ; il apprend aux femmes l’art de se bien mettre : « Et que dirons-nous des femmes, l’habit desquelles et l’ornement de corps dont elles usent est fait pour plaire, si jamais rien fut fait ? […] Une femme devant qui l’on parlait d’âge lit cette remarque : « Il n’y a qu’un âge pour les femmes, c’est quand elles ne sont plus aimées. » Louise Labé, elle, aurait dit : « Il n’y a qu’un âge fatal pour les femmes, c’est quand elles n’aiment plus. » Elle était de cette famille de poètes dont l’un, et qui était hier encore un d’entre nous, l’Enfant du siècle, s’écriait : « Le bonheur ! […] une femme poète de nos jours, et je les trouve dans un tout petit volume de Contes et Poésies imprimés à Nice (1862) et signés du nom d’Ackermann. […] Nous avons cru pouvoir, à la suite d’un article sur Louise Labé, ajouter ces vers émus d’une femme poète qui lit dans leur texte les Fragments d’Alcée et les vers de Sapho. […] Léon Fougère, qui a pour titre : Caractères et Portraits du xvie  siècle ; ces volumes, joints à relui des Femmes poètes du même siècle (Didier, quai des Augustins), offrent, défaut d’originalité, de bons résultats d’étude, assez complets sur chaque point, et en général fort, judicieusement exposés.

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