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9. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre deuxième »

Pour penser bien, selon Bouhours, ce n’est pas assez que la pensée n’ait rien de faux ; il faut qu’elle frappe et qu’elle surprenne. […] Dans ses écrits, comme dans ceux de Bouhours, le faux est de penchant et de source ; le vrai n’est que de conduite. […] Les gens qui recommandent le nouveau ne sentent pas le vrai et ne haïssent pas le faux. Je ne suis pas surpris que Trublet, plus naïf que Bouhours, fasse une place d’honneur au faux. […] En poussant un peu Trublet, on en eût facilement tiré que le nouveau, fût-ce au prix du faux, vaut mieux que le vrai sans apprêt.

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