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538. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Molière avait bien compris que le moment ne pouvait pas être mieux choisi pour demander cette grande permission à la majesté royale, d’attaquer directement et de front, les faux dévots et leur sacristie. […] Si vous saviez comme à cette heure, au théâtre, tout est faux, même les larmes, même les yeux. […] ce n’était qu’une fausse alerte ! […] Au contraire, quand le comte Almaviva donne à Rosine sa leçon de musique, il est dans une si fausse position qu’à peine peut-il adresser un mot à cette belle fille qu’il aime. […] Si vous voulez revoir mademoiselle Mars, vous qui l’avez vue, allez voir jouer, par une autre comédienne, Les Fausses Confidences, ou bien Le Jeu de l’amour et du hasard.

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