Il y a surtout deux ou trois pièces où le poète regrette de ne pouvoir voyager, empêché qu’il est par l’étude et la famille. […] Mais, pour y aller, il faut de l’argent ou des ailes, et heureux encore celui pour qui la famille et l’étude ne sont pas tout simplement le pain de chaque jour à gagner pour lui et les siens. […] Les deux amis du poète sont à Rouen, la ville aux vieilles rues ; il aurait bien voulu les y suivre, et aller avec eux raisonner de l’ogive et du cintre devant les vieux portails ; mais tout l’a retenu, soucis de famille, travaux. […] J’ai crié par les rues l’opinion formidable de tous les gens de goût et de tous les gens de bien, de tous les pères et de toutes les mères de famille. […] Élevés autour du foyer, dans le sein d’une famille régulière, leur raison naissait en quelque manière avant leur imagination, et, moins attirés par les spectacles extérieurs, ils se repliaient davantage sur eux-mêmes.