Quant au style, on ne s’occupe pas de cela chez ce public ingénu, bon diable, facile à émouvoir et qui, se livrant de grand cœur, ne compte pas plus ses larmes que ses rires. […] D’autre part, l’auteur, comprenant sa tâche qui est de se mettre à la portée de tous, de plaire, d’entraîner les imaginations, de cultiver la curiosité, s’ingéniera à retrouver les qualités que nous sommes en train de perdre et qui sont celles du conteur alerte, inventif, de parler clair et d’humeur facile. […] Il n’est pas facile à résoudre, et je n’en ai pas la prétention. […] C’est pour ça que les directeurs payent les romans-feuilletons si cher : car, s’il n’est pas facile d’avoir des ailes, on ne se résout pas non plus volontiers à patauger dans la boue.