L’agrément du ton réside dans la façon dont une expérience technique que l’on devine des plus poussées et en des directions fort diverses s’allie à l’aisance, à la bonhomie confortable de l’honnête homme « qui ne se pique de rien », — mais qui a partout ses entrées et qui a su les mettre à profit. […] Une œuvre de Degas stimule, tonifie directement, d’une façon tout à fait indépendante du sujet ; — je dirai presque avant qu’on ait eu le temps de se rendre compte de ses détails. […] Cette même façon de juger la vie et les hommes, sans illusion et sans faiblesse, nous la retrouvons avec des nuances variées, chez La Rochefoucauld et La Bruyère, chez Chamfort, Stendhal et Mérimée31. […] La façon dont nos idées se comportent au contact de l’expérience — et d’une expérience prolongée ; — dont dans leur cohabitation avec nous elles s’affirment viables ou non, seule nous renseigne sur le moment où sans péril l’impartialité elle-même peut être transcendée. […] XXII : « Façons d’agir en 1830 », [Ibid.