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243. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « Gustave Flaubert. Étude analytique » pp. 2-68

Chaque proposition ordinairement courte se compose des éléments syntactiques indispensable, est construite selon un type permanent, soutenue par une armature préétablie, dans laquelle s’encastrent successivement d’innombrables mots, signes d’innombrables idées, formulées d’une façon precise et belle, en une diction définitive. […] Le plus ordinaire, qui est déterminé par la concision même du style, l’unicité des mots et la consertion de la phrase, est une période à un seul membre, dans laquelle la proposition présentant d’un coup une vision, un état d’âme, une pensée ou un fait, les pose d’une façon complète et juste, de sorte qu’elle n’a nul besoin d’être liée à d’autres et subsiste détachée du contexte. […] Ainsi, d’une façon marquée dans les œuvres où le style est plus libre des choses, moins nettement dans les romans, chaque livre de Flaubert se résout en chapitres dissociés, que constituent des paragraphes autonomes, formés de phrases que relie seul le rhythme et qu’assimile la syntaxe. […] — La beauté : De quelque façon qu’il envisageât la vie, compatissant ou sardonique, Flaubert la détestait. « Peindre des bourgeois modernes écrit-il, me pue étrangement au nez ». […] Enfin sa façon de joindre ces sortes de mots déterminèrent les autres caractères de son art.

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