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242. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1886 » pp. 101-162

Mercredi 27 janvier Paul Bourget me parlait, ce soir, de son ambition de faire une série de romans, à la façon d’un roman simple d’autrefois, d’un Adolphe, mais avec la complication nerveuse d’aujourd’hui. […] Et il me montre le possesseur de cette voix s’amusant à jouer, à musiquer de cette parole, à la façon des mourantes, en leurs dernières jouissances d’amour. […] La soirée, cette soirée du mardi gras, passée dans la contemplation, à la façon dont on regarde un ciel bleu pailleté d’étoiles, dans la contemplation des bonnes feuilles de notre volume de Pages retrouvées : contemplation et mélancolique feuillètement de ces pages à l’encre encore fraîche, qui font revivre en moi le ressouvenir émotionné de l’élaboration de tous ces articles de notre début dans les lettres. […] Vendredi 5 novembre La petite Cerny fait incontestablement une charmante Renée Mauperin, et je ne sache pas d’actrice, en ce moment, qui ait pu la réaliser d’une façon plus charmante. […] Porel a, dans les répétitions, quelque chose qui serait charmant à introduire dans un roman sur le théâtre : c’est pour l’intelligence des cabotins et des cabotines, la traduction en langue vulgaire, de toutes les situations où ils se trouvent, et la façon d’en sortir.

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