Frédéric, recevant le duc de Nivernais comme ambassadeur du cabinet de Versailles, exprimait à sa sœur le regret de ne pouvoir jouir en lui de l’homme aimable. […] Les distances, les difficultés des chemins amenaient entre lui et la margrave des interruptions et des intervalles de silence qui faisaient craindre à celle-ci que tout ne fût accompli et consommé : témoin cette lettre fiévreuse, délirante, et qui exprime le moment le plus exalté, le paroxysme de sa tendresse et de son inquiétude : La mort et mille tourments ne sauraient égaler l’affreux état où je suis. […] Il lui exprime dans chaque lettre, et de la manière la plus sentie, la part qu’il prend à ses souffrances et tout ce qu’elle est dans sa vie : Quoi !