Zola, et firent savoir à l’Europe que le grand chef de l’école naturaliste était affligé d’une maladie lombaire qui expliquait ses débordements sans les excuser ; qu’étant, eux, personnellement sains et bien constitués, il n’y avait plus de raison pour qu’ils évacuassent dans leurs œuvres le trop-plein de leur sensualité ; qu’il était temps de réagir ; qu’ils en avaient assez du roman-exutoire ; que le public partageait cette lassitude ; et qu’en conséquence, rompant le cordon, ils revenaient aux bonnes mœurs et à la propreté littéraire dont ils n’auraient jamais dû se départir. […] J’entends bien ; mais s’il faut m’expliquer comment le plus honnête homme du monde peut s’abandonner dans le sommeil aux songes les moins honnêtes qui soient, c’est où va chopper votre physiologie. […] Que lui reste-t-il donc et par quoi expliquer sa situation littéraire ? […] Il ne l’a point recueilli, et cela explique que personne n’en ait parlé.