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406. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Feuillet de Gonches »

Grimm les philologues, à travers les recueils de qui ces contes ont passé, nous eussions beaucoup mieux aimé, par exemple, quelque servante, comme cette servante de Perrault dont Feuillet nous a parlé dans son livre actuel, en supposant qu’elle ait existé, en supposant que, pour s’excuser d’avoir fait des contes d’enfants, cette petite chose, dans un siècle qui n’aimait que le grand et qui l’aimait jusqu’à l’hypocrisie, cette servante en faveur de qui Perrault, bêtement honteux, a donné la démission de son génie, n’ait été de sa part qu’une invention de plus. […] Intéressants pour ces derniers, mais d’un intérêt qui n’a pas le poignant de la nouveauté, ce sont des créations de deuxième et de troisième main, ressemblant à tous ces contes dans le surnaturel et le merveilleux dont le monde féerique est la base, ce monde qui n’existe que pour les imaginations à leur aurore, que ce soient des enfants de peuples ou des marmots d’enfants.

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