Il n’existe qu’entier, il est clos, il est à lui-même revenu, et tous les détours de son trajet il les tient à la fois en lui sans effort réunis. […] Pour exister aussi d’une certaine façon, il faut s’exclure de lui, se séparer de lui, le fuir, s’occuper à ne pas être ce qu’il est. […] Il n’existe pas pour lui-même, mais seulement pour ne plus exister, pour « se décomposer dans l’accord explicatif et total », pour « consommer la parole d’adoration à l’oreille de Sigè l’Abîme112 ». […] La société n’est pas un engin à imaginer, une organisation à combiner : elle est un fait, elle existe. […] Voici devant eux comme devant moi tout ce qui existe.