Pour bien raconter cette brûlante existence, si vite foudroyée, il semble qu’on aurait besoin du sentiment du poète qui a écrit les poèmes les plus chers à l’imagination contemporaine. […] Il s’est élancé dans le séjour des bienheureux du faîte de l’existence humaine, et il restera toujours jeune et fort dans la mémoire de la postérité, comme dit Goethe, si toutefois cette postérité doit avoir pour lui une mémoire.