Qu’on se demande un peu, toutefois, ce qu’on atteindrait chez nous de vrai et de positif si l’on essayait de reconstruire quelques vieilles annales contemporaines de Grégoire de Tours, ou les grandes Chroniques de Saint-Denys, que M. Le Clerc compare ingénieusement aux Annales des pontifes, si l’on essayait de leur rendre crédit moyennant quelque ligne en l’air, quelque à-peu-près échappé à Voltaire ou à Anquetil. […] Le sagace dissertateur essaye de les rattacher directement aux Annales des pontifes, et de montrer que, vers le temps même où l’on cessa de rédiger celles-ci, on commence à voir apparaître une publication ou journalière ou assez fréquente, qui les remplaça avec avantage.