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885. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274

Il semble que les esprits les plus brillants et les mieux doués se soient appliqués à le fausser, à l’oblitérer en eux. On en est venu dans un certain monde (et ce monde, par malheur, est de jour en jour plus étendu) à croire que l’esprit suffit à tout, qu’avec de l’esprit seulement on fait de la politique, de l’art, même de la critique, même de la considération. Avec de l’esprit seulement, on ne fait à fond rien de tout cela. […] Il est des forfaits littéraires aussi ; il y a du 93 ; on ne revient pas du fiel qu’on a tout d’abord versé ; on gâte son avenir ; on altère, on viole à jamais en soi l’esprit même de cette culture, hélas ! […] C’est dans cet esprit que moi-même j’avais rendu compte de la comédie de Mademoiselle de Belle-Isle, dans la livraison du 15 avril 1839.

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