Et cependant, si Panurge est sceptique c’est sans contention d’esprit et sans insistance. […] Un esprit plus élastique, plus observateur, plus agile nous a fait pénétrer les dessous ridicules de ce que l’on vénère ailleurs. […] Dès l’éveil de l’esprit national, le pouvoir de ces trois êtres était mis en question, miné de plaisanteries et moralement détruit. […] Mais, après quelque temps de bataille, les gênes, un peu élargies, l’amour du bien-être, la paresse d’esprit revenaient. […] Et, au bout de toute cette escrime plus amusante qu’acharnée, celle de Montaigne et de Voltaire, la question finale qui s’empare de l’esprit français, est bien celle de Panurge. « Remède à fâcherie ?