Il ne fut ni une âme forte, ni un esprit supérieur. […] Talent insincère, et même nul, c’est du moins un esprit auquel le christianisme, qui fait marcher droit les boiteux et voir les aveugles comme son divin Maître, est venu en aide, comme il y vient toujours, par la douleur et l’épreuve de la vie, tandis que Foscolo, inaccessible au christianisme, ne se redressa jamais, bronze mal venu, tordu à faux, et qui grimace une énergie convulsive, au lieu de pleinement l’exprimer. […] Sans le christianisme, il serait presque acéphale, cet homme sans esprit, sans talent, sans volonté, sans passion, sans amour, du moins comme le sentent les hommes !