Voilà ce qu’on peut imaginer de plus vraisemblable, en ne supposant, avec Aristote, qu’un acteur ; mais, après tout, ces récits d’une action qu’on ne voyait pas n’étaient qu’une espèce de poème épique. […] À la vérité, la vie humaine est un grand théâtre où l’on est spectateur de bien des malheurs de toute espèce. […] Le nœud est cependant la partie la plus considérable de la tragédie ; c’est ce qui lui donne cette espèce de vie qui l’anime, aussi bien que le poème épique.