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2123. (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50

Consultons encore sur ce sujet Edgar Poë : « Deux choses sont éternellement requises : l’une, une certaine somme de complexité, ou plus proprement, de combinaison ; l’autre, une certaine quantité d’espritsuggestif, quelque chose comme un courant souterrain de pensée, non visible, indéfini… C’est l’excès dans l’expression du sens qui ne doit être qu’insinué, c’est la manie de faire du courant souterrain d’une œuvre le courant visible et supérieur qui change en prose, et en prose de la plate espèce, la prétendue poésie de quelques soi-disant poètes. » Et puis Stendhal n’a-t-il pas écrit : « Malgré beaucoup de soins pour être clair et lucide, je ne puis faire des miracles ; je ne puis pas donner des oreilles aux sourds ni des yeux aux aveugles ? 

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