Les lettres qu’on a de Goethe, adressées à Kesfner pendant les mois qui suivent l’instant de la séparation, nous le prouvent aussi, tout en nous donnant assez bien la mesure de cette espèce de culte d’imagination et de tendresse idéale, mystique, pourtant domestique et familière, mêlée de détails du coin du feu. […] On était au mois de février 1773 ; il écrit à Kestner dans une espèce d’hymne triomphal : Nous avons une glace superbe pour patiner en l’honneur du soleil.