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915. (1802) Études sur Molière pp. -355

Dernièrement, je vois entrer chez moi un jeune homme ; il avait son portefeuille sous le bras ; je le pris pour un écolier : quelle erreur ! […] Je ne prononce pas, mais je cite au tribunal que j’ai choisi, et l’auteur de la note et l’acteur qu’elle a induit en erreur. […] Parce que les rimailleurs du temps avaient persuadé au public qu’une pièce en cinq actes devait être rimée pour avoir quelque mérite ; et cette erreur accréditée, même à la cour, faisait dire au duc, au marquis : « Molière est-il fou, et nous prend-t-il pour des grues, de nous faire essuyer cinq actes de prose ? […] La moralité. — Son but bien louable, celui de peindre la stupide crédulité des grands pour les erreurs les plus absurdes, quand elles flattent leurs intérêts ; celui de démasquer le charlatanisme de l’astrologie : et l’élève de Gassendi ne devait certainement pas oublier ce genre de fourberie. […] vraiment oui, fiez-vous à la philosophie pour déraciner des erreurs utiles aux charlatans.

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