/ 1715
588. (1930) Physiologie de la critique pp. 7-243

Que l’optique de l’actualité amène la critique journalière à des erreurs, qui le niera ? Elle n’est pas plus exempte d’erreurs congénitales, d’idoles, comme disait Bacon, que les deux autres critiques. Mais nos erreurs nécessaires, c’est nous-mêmes, c’est notre vie, ce qui ne veut pas dire que nous ne devions travailler à les corriger. […] Les erreurs propres à chaque critique font partie de sa diathèse, de ce qui commande à la fois sa vie et sa mort. […] Et Boileau avait tort de croire qu’il pouvait lui montrer son erreur en ne faisant appel qu’au bon goût.

/ 1715