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14. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »

Des erreurs de Montesquieu et de leur cause principale. […] Des erreurs de l’Esprit des lois et de leur cause principale. […] Les erreurs de l’Esprit des lois sont : ou des faits invraisemblables que Montesquieu tient pour vrais et explique comme tels, ou des faits certains dont il ne donne pas l’explication vraie, ou des maximes générales qu’on pourrait appeler des erreurs en grand, par exemple la théorie de l’influence du climat. On en a fait des volumes, sans compter ce commentaire où Voltaire semble par moments s’impatienter plutôt contre la gloire de Montesquieu que contre ses erreurs. […] Les vérités nous ont défendus de la séduction des erreurs, et jusqu’au paradoxe de la vénalité des charges, que Montesquieu a eu le tort de défendre, ses belles idées sur la justice nous ont appris à le réfuter.

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