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567. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XI. MM. Mignet et Pichot. Charles Quint, son abdication, son séjour et sa mort au monastère de Yuste. — Charles V, chronique de sa vie intérieure dans le cloître de Yuste » pp. 267-281

Un grand artiste qui a fait entrer sa puissante fantaisie dans l’histoire, Honoré de Balzac, a écrit : « La destinée d’un homme fort est le despotisme. […] « Ce qui était vrai, dit-il, c’est que, sans se séparer de l’Église orthodoxe à laquelle il restait soumis, Carranza s’était rapproché de la doctrine des novateurs et s’était servi de leurprocédé de démonstration en introduisant dans ses ouvrages le principe de la justification par la foi dans le sauveur Jésus-Christ et en recourant à l’autorité incontestable des livres saints, au lieu d’employer uniquement l’autorité traditionnelle de l’Église. » Si Charles-Quint entra plus tard en défiance contre Carranza et voulut sévir contre les doctrines nouvelles, ce fut à l’instigation du grand inquisiteur Valdez.

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