André Gide établit une distinction entre l’esprit et l’âme1. « L’esprit, ce n’est rien… L’esprit change, il s’affaiblit, il passe : l’âme demeure… » Il reproche ceci à Emmanuèle : « Ton esprit dominait ton âme… Je t’en veux de n’avoir pas frémi devant l’immensité de Luther… Tu comprends trop les choses et tu ne les aimes pas assez… » Il se plaint : « Nos esprits se connaissent tout entiers.