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1308. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Le maréchal de Villars — II » pp. 57-80

Il prenait tout le premier sa part à la peine en ne quittant presque pas la tranchée. « Il n’est pas nécessaire, lui disaient les ingénieurs, qu’un maréchal de France y soit si souvent. » — « Non, répondait-il, mais avouez que cela ne fait pas mal. » Je passe avec eux (avec les soldats) une partie de la nuit, écrivait-il au ministre ; nous buvons un peu de brandevin ensemble : je leur fais des contes, je leur dis qu’il n’y a que les Français qui sachent prendre les villes l’hiver. […] Il avait, de plus, quelques doutes sur la fidélité de l’électeur et sur sa fermeté dans son engagement ; depuis plusieurs mois il n’avait pu même obtenir de ce prince qu’il établît avec lui une correspondance régulière pour concerter ensemble leurs démarches et opérations.

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