Cet ennemi de Dieu et des prêtres, pour qui la messe n’était que la seule comédie qu’il n’aimât pas, voulait que la comédie du théâtre remplaçât la messe ; « J’étais chagrin — dit-il dans son entretien sur le Fils naturel — quand j’allais au spectacle et que je comparais l’utilité du théâtre avec le peu de soin qu’on prend à former les troupes. […] Ils l’ont déterré, non pas comme les Bleus déterrèrent Charette, pour le refusiller et le retuer, et pour s’assurer qu’il était bien mort, tant il leur faisait peur, cet homme terrible, mais, eux, pour l’applaudir et l’encenser encore, et s’assurer que ses idées, à lui, Diderot, toujours vivantes, pouvaient se ramer avec le boulet de sa gloire et s’envoyer à leurs ennemis… Mais c’est là une erreur.