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765. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Patru. Éloge d’Olivier Patru, par M. P. Péronne, avocat. (1851.) » pp. 275-293

Olivier Patru, né en 1604, était un enfant de Paris, un des enfants les mieux doués de cette bourgeoisie la plus aimable de l’univers : avec les qualités il en eut aussi plus d’un défaut, et tout d’abord le trop de mollesse. […] C’était, dit-on, le plus bel enfant qu’on pût voir, et, plus tard, on ne l’appelait dans sa jeunesse que le beau Patru. […] Patru, en lisant L’Astrée de d’Urfé et en l’admirant, n’y avait pas puisé, ce semble, la constance ni l’élévation romanesque en matière d’amour ; il était resté de la pure lignée de nos aïeux, peu platonique et médiocrement fidèle, un enfant de la Cité.

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