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655. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189

Toute petite fille, et à ses jours de pire misère, la digne enfant avait joué au Théâtre-Molière ce rôle de Marie Stuart ; un vieil amateur en sortant se récriait : « Quelle est donc cette petite fille qui vient de jouer si bien ? […] Le jeune enfant n’était même pas encore écolier 76 ; le ministre le nomma élève du Prytanée français (Louis-le-Grand), seul collége tout récemment rouvert ; il voulut l’y mener lui-même, et le présenta aux professeurs et aux camarades. […] J’imagine que les plaintes du vieil Évandre s’arrachant des bras de son fils unique, qui vole aux combats et à la mort, n’auraient pas convenu, pour l’attendrissement, au maître sourcilleux : N’as-tu pas des enfants ? […] Lebrun avait composés sur la mort d’un fils de la reine Hortense, de cet enfant si cher à Napoléon qui le pleura, sont également restés en portefeuille81 avec une quantité de petites pièces. […] Il voulait éviter les propos de la malignité calomnieuse sur cet enfant.

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