Entre les élèves, les enfants de la campagne sont plus robustes que les enfants des villes ; entre les enfants des villes, ceux du peuple et des artisans sont plus vigoureux que ceux des riches bourgeois ; les plus faibles et les moins sains sont les enfants des grands. […] On exigera seulement que l’enfant qui se présente soit instruit de ce qu’on doit avoir appris ou dans la maison paternelle ou dans les petites écoles. […] Il ne faut pas perdre du temps et des soins à cultiver l’esprit bouché d’un enfant à qui la nature n’a donné que des bras qu’on enlèverait à des travaux utiles. […] Il vaut mieux risquer d’égarer le génie que d’enlever aux professions subalternes une multitude d’enfants pour les livrer à tous les vices qui suivent l’ignorance et la paresse. […] S’ils ont des enfants, tant mieux, pères de famille, ils n’en seront que plus doux et plus compatissants pour les élèves.