M. de Voltaire regarde l’empire de l’esprit, et l’honneur d’être le modèle des autres peuples, comme des marques infaillibles de grandeur. […] Nous avons vu les hordes sauvages du Nord écraser l’empire d’Occident, où il y avait encore de la littérature et des arts. […] Nous n’avons plus d’autels, et je n’ai plus d’empire ; Nous avons tout perdu. […] Brutus s’est immortalisé en créant la république romaine, de même que César en la détruisant, pour élever sur ses ruines l’empire romain. […] De quel œil pouvaient-ils regarder le sénat, quand ils se retraçaient l’image du fondateur de l’empire, du meilleur des hommes, égorgé par les sénateurs ?