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327. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre quinzième. »

C’est le dix-septième siècle dans une correspondance entre deux femmes d’esprit qui n’y connaissent rien de plus important que leurs propres affaires, et qui mêlent Louis XIV, Turenne, Condé, les guerres de la France et de l’Empire à des détails de ménage, à une grossesse, à un projet de mariage, au menu des dîners officiels de la gouvernante de Provence, Mme de Grignan. […] Il a même absous l’empire, et il l’a comme légitimé par ces belles paroles du commencement des Annales : « Auguste recueillit sous le pouvoir d’un seul le monde fatigué des guerres civiles188. » On ne peut donner plus explicitement tort au passé. Tacite ne paraît souhaiter qu’une chose : de bons princes dans l’empire, devenu légitime héritier de la république. […] L’Empire romain, comme la France, était à la cour.

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