nous ne pouvons nous empêcher d’admettre cette conséquence ; et, avant même qu’elle sortît aussi impérieusement des faits, nos plus grands poètes l’avaient reconnue et s’y étaient soumis ; car Corneille a fait Polyeucte et le Cid ; Racine, Athalie et Bajazet ; Voltaire, Zaïre, Alzire et Tancrède, il n’y a donc point encore là de romantisme. […] Rassurons-nous : cette tristesse systématique de leurs écrits n’empêche pas que leur humeur ne soit gaie et leur existence joyeuse ; de même que le génie, qu’ils appellent une maladie, ne porte heureusement aucune atteinte à leur brillante santé.