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446. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

D’instinct et sans effort, ils ont rencontré le geste aisé, la parole facile, l’élégance soutenue, le trait piquant, la clarté parfaite. […] … Vous avez beau enfler toute dépense et tout effort, accumuler et empiler tous les secours que vous pourrez acheter ou emprunter, trafiquer ou brocanter avec chaque petit misérable prince allemand qui vend et expédie ses sujets aux boucheries des princes étrangers : vos efforts sont pour toujours vains et impuissants, doublement impuissants par l’aide mercenaire qui vous sert d’appui, car elle irrite jusqu’à un ressentiment incurable l’âme de vos ennemis. […] Johnson peut dire avec vérité « qu’aucune nation dans le monde ne cultive mieux son sol et son esprit. » Il n’y en a pas de si riche, de si libre, de si bien nourrie, où les efforts publics et privés soient dirigés avec tant d’assiduité, d’énergie et d’habileté vers l’amélioration de la chose privée et publique. […] Tout leur effort, toutes leurs idées, tous leurs grands hommes ont accéléré l’élan qui les précipite vers ce conflit inévitable. […] You may swell every expence, and every effort, still more extravagantly pile and accumulate every assistance you can buy or borrow ; traffic and barter with every little pitiful German prince, that sells and sends his subjects to the shambles of a foreign prince ; your efforts are for ever vain and impotent — doubly so from this mercenary aid on which you rely ; for it irritates, to an incurable resentment, the minds of your enemies ; — to overrun them with the mercenary sons of rapine and plunder ; devoting them and their possessions to the rapacity of hireling cruelty !

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