XXXV Mais à deux pas de l’adolescent sont sa mère et sa sœur ; le pathétique commence là avec la femme et l’enfant : la mère, vieillie par la maladie plus que par l’âge, est languissamment assise sur une des marches du quai des Esclavons, adossée au mur d’une masure qui est sans doute la sienne ; son bâton, qui échappe à sa main affaissée, atteste qu’elle est infirme et qu’elle s’est traînée avec effort jusque-là, pour voir une dernière fois l’embarquement de son mari et de ses jeunes enfants ; elle les recommande à Dieu de ses lèvres pâles et balbutiantes.