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537. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

— nous ne voyons rien que de brouillé, de confus, de flottant ; et l’un des premiers effets de ce débordement de la sensibilité est de modifier profondément l’observation de la nature et la nature de l’observation. […] Une littérature « sociale » y devait tôt ou tard aboutir ; gagner ainsi d’abord en étendue ce qu’elle perdait en profondeur ; et sinon périr, du moins se déformer et se désorganiser par un effet de l’exagération de son principe. […] C’est ce qui nous permet d’en mieux voir les effets et de dire qu’ils n’ont pas d’abord été très heureux. […] peut-on y voir l’effet des mêmes causes ? […] La nature est la cause des effets que nous sommes.

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