La conscience est-elle ici, par rapport au mouvement, l’effet ou la cause ? […] Mais, en un autre sens, elle est effet, car c’est l’activité motrice qui l’entretient, et, dès que cette activité disparaît, la conscience s’atrophie ou plutôt s’endort. […] Il est vrai que nous en atteignons ainsi tout l’effet extérieur. […] Mais il faut remarquer que les choses se passeraient exactement de même si la conscience, au lieu d’être effet, était cause. […] Entre l’effet et la cause la disproportion, ici, est si grande qu’il est difficile de tenir la cause pour productrice de son effet.