/ 1643
506. (1864) Le positivisme anglais. Étude sur Stuart Mill

Les enfants, les ignorants, les animaux savent que le soleil se lèvera, que l’eau les noiera, que le feules brûlera, sans employer l’intermédiaire de cette proposition. […] Nous apprenons par la simple pratique que le soleil éclaire, que les corps tombent, que l’eau apaise la soif, et nous n’avons d’autre ressource pour étendre ou contrôler ces inductions que d’autres inductions semblables. […] On sait par l’expérience directe que la quantité d’eau qui peut rester suspendue dans l’air à l’état de vapeur est limitée pour chaque degré de température, et que ce maximum devient moindre à mesure que la température diminue. Il suit de là déductivement que, s’il y a déjà autant de vapeur suspendue dans l’air que peut en contenir sa température présente, tout abaissement de cette température portera une portion de la vapeur à se condenser et à se changer en eau. […] Les jets d’eau murmuraient dans les grandes cours silencieuses.

/ 1643