À partir du jour où mai, le mois des roses et des grippes, a donné sa première feuille, jusqu’au jour où septembre donne son dernier soleil, vous entendez le chœur des courriéristes d’été entonner, — comme un seul journaliste, — le grand refrain de la saison : « Tout Paris est aux Eaux ! […] et cela parce que « Tout Paris est aux Eaux. » Car, remarquez bien que, si Paris occupait son été à digérer la poussière du boulevard, — comme il a passé son hiver à prendre des bains de pieds dans la boue du macadam, — il n’y aurait pas moyen de couper en feuilletons hebdomadaires le Rhin de V. […] Disons-le hautement : le notaire Barsac et l’agent de change Duflot continuent de paître, — comme de simples brebis de madame Deshoulières, — les bords de la Seine fleuris de contrats et de coupons de rente ; ou, s’ils prennent les eaux quelque part, c’est au lac d’Enghien. […] Non, tout Paris n’est pas aux Eaux.