Ce droit des boulets et des bombes sur la tête des rois, des femmes, des enfants, des jeunes princesses d’une maison royale avec laquelle on n’est pas en guerre, est-il devenu le droit des rois contre les rois de la même famille ? […] Garibaldi, lui, avait le droit, à ses risques et périls, de l’insurrection ; car sa tête répondait de son audace, et il ne répondait à aucun allié, à aucun droit public, à aucun principe diplomatique, de ses exploits tout individuels. […] Nous devons, dans la limite du droit public, respecter, honorer, au besoin favoriser ce droit, s’il était nié ou attaqué dans son exercice par des puissances étrangères à l’Italie. […] L’inviolabilité des régimes intérieurs des peuples chez eux est le droit commun : le droit des peuples, le droit des républiques, le droit des théocraties, je dirai plus, le droit du destin. […] et quel titre à la monarchie de Naples, que cette violation impitoyable des droits du peuple, des droits du trône, des droits même de la nature et de la parenté !