Réalité intime du drame : simplicité de l’action et du style. […] L’impulsion, le mouvement, dans le cours du drame, viennent exclusivement du dedans. […] Même de Britannicus, même à Iphigénie, n’extrairait-on pas des drames domestiques ? […] L’orageuse beauté de Phèdre résulte de ce que sa volonté tient à peu près en balance son amour ; une lutte intérieure la déchire, tellement que tout le drame est dans ce seul rôle. […] Cette façon de juger les forces respectives de l’instinct et de la raison pousse le drame aux dénouements funestes : où la passion domine, le crime et le malheur doivent suivre.