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154. (1874) Premiers lundis. Tome II « Chronique littéraire »

Le progrès se fait d’ailleurs ; la politique et l’art n’ont pas chômé depuis quinze jours ; trois mémorables événements se sont succédé : un recueil de chansons de Béranger, l’affaire d’Armand Carrel, le drame de Victor Hugo. […] » Nous n’avons pas à juger en cet endroit le drame de M.  […] Victor Hugo est-il ou n’est-il point capable de drame au point de vue du public ?  […] Hugo a-t-il raison d’inculquer au public, et le public a-t-il raison d’accepter intégralement cette espèce particulière de drame ?  […] Une fois son drame accepté, applaudi, autorisé, le poëte est bien plus à l’aise pour en modifier, en assouplir l’esprit et les formes ; il lui est plus facile de se relâcher quand il a vaincu, que quand il lutte ; or, ce qu’on demande surtout à M. 

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