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1165. (1882) Essais de critique et d’histoire (4e éd.)

Il y a là une observation pour le physiologiste, il y en a une pour le peintre, pour l’homme du monde, pour le psychologue, pour l’auteur dramatique, pour le premier venu. […] Vous apercevez cette faculté de regarder en soi-même dans la peinture des émotions morales qui remplit la poésie saxonne, dans la profonde composition des caractères dramatiques et dans la science du cœur qu’on rencontre chez les écrivains de la Renaissance, dans le développement de l’homme spirituel et dans l’ascendant de la révélation intérieure qui établirent le protestantisme, dans les romans psychologiques, dans l’analyse lyrique des sentiments intimes, par-dessus tout, dans l’impuissance des arts du dessin et dans l’éternelle tristesse qui, depuis Cædmon jusqu’à Byron, a étendu un voile noir sur tous leurs écrits.

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