En même temps, la déportation déjà prononcée contre Billaud, Collot et Barrère, parut trop douce, et l’on décida de les soumettre à un nouveau jugement, c’est-à-dire de les envoyer à la mort. […] La salle fut décorée en noir ; tous les représentants s’y rendirent en grand costume et en deuil ; une musique douce et lugubre ouvrit La séance ; Louvet prononça ensuite l’éloge du jeune représentant, si dévoué, si courageux, sitôt enlevé à son pays ; un monument fut voté pour immortaliser son héroïsme.