Le chantre du Gardon surtout l’ensorcèle, et, nouveau Némorin, il essaye, pour Estelle, des vers en ce doux patois qu’elle parlait si bien. […] Sa femme, née dans la même condition que lui, mais d’esprit naturel, d’imagination, et d’un parler pittoresque, sa femme, qui d’abord était ennemie jurée des vers et lui cachait plumes et papier, maintenant qu’elle sait le prix de la rime, lui offre toujours, d’un air gracieux, la plume la plus fine et le papier le plus doux : « Courage ! […] Henri IV, au milieu de ses saillies et de ses gaietés gasconnes, n’a-t-il pas sa douce chanson de Charmante Gabrielle ?