/ 2207
418. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Saint Anselme, par M. de Rémusat. » pp. 362-377

En tous les lieux où il allait, sa belle et douce figure, sa physionomie vénérable et tendre, et comme doucement rayonnante, le faisaient aimer : des disciples chéris s’attachaient à lui et ne le quittaient plus. […] Sa parole, remarquable dans le latin du temps, d’ailleurs toute nourrie et imitée de saint Augustin, au milieu des oppositions de mots et de sons qu’elle affecte, a une sorte de douce magnificence. […] Il montre dans l’ensemble de sa conduite un exemple de plus de cette fermeté inébranlable et douce, de cette inflexible douceur 47 qui caractérise la lutte de certaines natures ecclésiastiques contre les potentats de la terre.

/ 2207