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591. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

Je voudrais pouvoir louer les vers que M. de Lamartine a consacrés à la mémoire de Graziella ; je voudrais trouver dans l’expression de sa douleur, de son remords, un accent sincère, une éloquence pénétrante. […] Promenades, rêveries sans but et sans fin, courses vagabondes dans les montagnes, solitude, méditation, rien ne manquait à cette âme éprouvée par la douleur. […] Cette crainte s’efface bien vite, et le narrateur revient tout entier à la douleur de Régina. […] Le cri de la passion rachète à mes yeux toute l’indécision des premières pages ; il y a dans la douleur, dans la colère de Régina, autant de honte que de regret. […] Il s’attendrit, s’apitoie sur les douleurs de sa mission, comme Moïse au pied du mont Sinaï, avant de recevoir les tables de la loi.

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