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232. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

L’indifférence dont il se plaint n’est-elle pas un juste châtiment infligé au dédain qu’autrefois il a témoigné aux douleurs d’autrui ? […] Il a souffert et il trouve juste et naturel de se venger de la douleur qu’il a subie par la douleur qu’il inflige. […] Il lui parle de l’absent, il s’attendrit avec elle sur la perte irréparable ; il croit à l’éternité de la douleur et il partage son désespoir. […] Pour tromper sa douleur, il voyage, il parcourt l’Italie, mais il traîne avec lui sa chaîne. […] Agnès mourut de douleur dans un château de Normandie, deux mois après son abandon.

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