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199. (1940) Quatre études pp. -154

On le charge d’honneurs officiels ; quand il meurt, « la reine pleure avec une profonde douleur son noble poète lauréat » ; le peuple se presse à son service funèbre, et défile devant sa tombe, à Westminster. […] Non, je veux la goûter tout entière, me comporter comme mes pairs, les héros de jadis, supporter le choc, et en une minute payer ce que doit ma vie heureuse en arrérages de douleur, de ténèbres et de froid. […] Il est tout nerfs, toute peine, toute douleur. […] Que ce soit l’exil, comme pour Dante ; la mort d’une femme aimée, comme pour Pétrarque ; les séparations et les renoncements, comme pour Goethe ; la maladie, comme pour Heine, cet apprentissage ne se fait guère que dans la douleur. […] Une activité de l’âme, qui, par une opération élémentaire, distingue le plaisir de la douleur, et bientôt désire, et bientôt s’inquiète.

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