Voilà pourquoi nous contractons les sourcils dans la lutte et dans la douleur. […] Le premier stade de la douleur ne dure pas longtemps, la réaction commence aussitôt. […] Après le premier coup de la douleur qui abat, du moins quand elle est massive, on voit donc se produire les signes de l’effort. […] C’est qu’il existe une antithèse fondamentale entre le plaisir et la douleur, entre l’acceptation par la volonté et la répulsion par la volonté. […] Mantegazza, sous le nom de synonymies mimiques, rapproche les douleurs de l’odorat et la mimique du dédain, les plaisirs de l’odorat et la volupté amoureuse, les douleurs de l’amertume et celles du chagrin ou de l’amour-propre contrarié, les plaisirs ou douleurs de l’ouïe et les affections tendres, les plaisirs ou douleurs de la vue et les affections intellectuelles, etc.